Ces dernières années, l’impératif de communiquer sur son impact organisationnel à une large sélection de parties prenantes n’a cessé de gagner de l’ampleur dans plusieurs secteurs, celui de la banque n’a pas manqué à l’appel. Le cabinet KPMG a réalisé en 2017 un baromètre1 (le premier en son genre en France) sur les efforts de mesure d’impact social des organisations de l’ESS. Parmi les motivations pour recourir à la mesure de l’impact social, l’enquête a révélé : « améliorer l’activité », « rendre des comptes à des partenaires externes », « la communication » (mettre en avant la structure auprès du grand public dans le but d’améliorer sa crédibilité, son attrait et sa légitimité), « une contrainte règlementaire » et « la perspective de recherche de financement ». Ces raisons convergent avec celles fournies par des chercheurs (Barraket et Yousefpour 2013) (Nicholls 2009) pour qui « la mesure d’impact et le reporting réalisés par les entreprises sociales seraient utilisés à des fins stratégiques afin d’améliorer leurs performances, leurs accès aux ressources et de construire leur légitimité organisationnelle »

Mariam Konate

http://chaire-mgcf.org/wp-content/uploads/2017/07/2017_07_MGCF_Resume_A2P1.pdf